Si je vous demande de prendre quelques minutes pour regarder ce photo montage, que voyez-vous ? Que pensez-vous ?
Avez-vous l’habitude d’employer ce type d’expressions quand vous parlez de votre alimentation ?
« Il ne m’en faut pas », «je n’ai pas le droit », « ce n’est pas bon pour ce que j’ai », « j’ai encore mangé des cochonneries, des saloperies, des bêtises», « mes craquages », « je me suis goinfré »…
Ces expressions qu’on utilise, parfois même sans s’en rendre compte, ont un impact considérable sur notre relation à la nourriture et nous conditionnent à l’échec en générant des émotions comme la honte, l’humiliation, la dévalorisation, la tristesse, le dépit...
Ces conditionnements amènent à un conflit intérieur.
Mais c’est quoi au fait un « bon » ou un « mauvais aliment » ?
Bon pour le goût, le plaisir de partager un moment, le réconfort, la santé, ma famille, moi-même ?
Les choses commencent à se compliquer quand vous classez en « bon » ou « mauvais », vous accordez une valeur morale à des aliments. Vos choix alimentaires comme votre silhouette vont faire de vous une « bonne » ou une « mauvaise » personne.
- Et si vous commenciez par parler de l’aliment par son nom : « ce matin, j’ai mangé des viennoiseries au travail » plutôt que « des cochonneries » ! « hier soir, j’ai mangé 4 carrés de chocolat » plutôt que « hier soir, j’ai craqué sur le chocolat ».
Manger des cochonneries fait référence à la saleté, à quelque chose d’indigne.
Manger de la scrap, de la junk, du junkfood fait référence aux déchets, aux poubelles.
- En nommant simplement l’aliment, l’acte alimentaire, vous déculpabilisez, vous arrêtez de vous couper de vos envies et commencez à réconcilier les deux parties de vous-même qui se chamaillent : celle qui aime le goût du chocolat / celle qui veut contrôler le poids.
- Vous prenez conscience que chacune d’elle vous veut du bien : gustatif sur le moment pour la première / physique, esthétique, santé pour la deuxième.
- Aucun aliment n’est interdit, ainsi vous n’avez plus besoin de manger en cachette, vous apprenez à manger en conscience, pour vous-même et non en fonction des autres.
- Bien souvent, ce que l’on appelle pulsion ou craquage se fait comme si le cerveau était débranché l’espace de quelques minutes et quand il reprend les commandes, c’est la désolation, la culpabilité, « c’est la dernière fois », « demain, je me remets au régime »…
- Attention, ça ne veut pas dire manger de tout et n’importe quoi en excès ! C’est reprendre le pouvoir, les commandes. Maintenant, vous décidez d’être le capitaine à bord du navire, comment ?
- En vous observant en toute bienveillance
- En choisissant le menu en conscience, l’exemple que je donne souvent : "si mon dessert préféré, l’île flottante est industrielle, je fais l’impasse dessus. Par contre, si la mousse au chocolat maison est réputée, je me fais plaisir".
- En respectant vos possibilités, ne vous imposez pas de la grande cuisine en semaine si votre rythme est déjà effréné. Composez avec des légumes surgelés ou en conserve, une omelette le soir, une boîte de sardines ou de maquereau…
- Si préparer votre gamelle pour le déjeuner vous demande trop d’efforts, décidez de manger à la cantine ou à l’extérieur en choisissant un repas équilibré.
- Vous commencez à limiter vos portions sans vous affamer.
- Faîtes vos courses avec une liste, anticipez en ayant toujours dans vos placards, votre congélateur, votre réfrigérateur de quoi composer un repas rapide et équilibré :
* des œufs, des conserves de poisson, de légumes, des lentilles corail qui cuisent rapidement
* Des légumes surgelés, des poêlées de légumes variées, des plats cuisinés que vous préparez en plus grosse quantité et que vous congelez
* Du jambon blanc, du saumon fumé, des harengs, du rôti cuit, des endives, de la salade verte…
Gardez à l’idée que l’équilibre s’acquiert au fil du temps, à petits pas (regardez tranquillement mes vidéos sur les habitudes sur ma chaîne You Tube et pour recevoir les nouvelles vidéos, pensez à vous abonner).
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